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Les différentes réaction de la société

Du fait de la progression rapides des épidémies de grippes, qu’il s’agisse de la grippe espagnole de l’après première guerre mondiale ou de la pandémie de grippe A de 2009, les autorités sanitaires et l’OMS (organisation mondiale de la santé) doivent prendre des décisions importantes le plus rapidement possible afin de gérer la panique des populations et la progression du virus. Face à la menace pandémique, les gouvernements redoublent d’efforts, à tel point que nombreux sont les gens qui pensent qu’ils en font trop.

 

Il y a toujours une tendance à réagir excessivement, la peur et la panique que peuvent engendrer la possibilité d’une pandémie doivent être impérativement contrôlées afin d’éviter des problèmes parallèles économiques et sociaux. En effet, imaginons que certains axes de transports en commun soient interrompus en raison de l’épidémie. Certaines personnes ne pourront plus continuer d’exercer leur profession et alors, l’économie sera ralentie.

 

Face à la progression fulgurante de l’épidémie de grippe A, le comité d’urgence a déclaré l’alerte de niveau 6, ce qui signifie que l’épidémie se propage de manière autonome sur plus de 2 continents. Une telle décision n’avait pas été prise depuis plus de 40 ans, lors de l’épidémie de grippe de Hong Kong en 1968.

 

L’OMS doit s’assurer que les différents pays prennent des mesures efficaces mais il faut tout de même essayer de limiter au maximum les restrictions concernant la circulation des populations.Les lieux publics tels que les écoles doivent pouvoir rester ouverts dans la mesure du possible. Les figures importantes de l’OMS tentent de rassurer les populations : Keiji Fukuda (numéro 2 de l’OMS) déclare « passer en phase 6 signifie que le virus continue de se propager, mais pas que la gravité de la maladie a augmentée ». La principale crainte est que le virus A(H1N1) mute ou se combine avec un agent plus dangereux.

 

En ce qui concerne la grippe espagnole de 1918, le gouvernement français ne semblait pas s’être rendu compte de l’ampleur de la situation. Rien n’est publié dans les journaux à moins que ce soit pour avertir la population de ne pas prêter une trop grande attention à la grippe. Le 6 juillet 1918, un article du quotidien Le Matin déclare que la grippe est bénigne en France alors que l’Angleterre est décrite comme à moitié paralysée. Les autorités sanitaires ne sont pas du tout préparées et aucun remède, ni traitement n’est disponible. Les corps sont enterrés dans des fosses communes. C’est seulement à partir d’octobre 1918 que quelques mesures sont prises. On utilise des masques ainsi que des désinfectants antiseptiques et les patients sont isolés. On crée aussi des hôpitaux de campagne car les autres sites débordent de patients. Enfin, les lieux publics comme les théâtres, les cinémas, les écoles sont fermés, et même les églises le seront.

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