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          Préambule

Une épidémie est définie comme la propagation rapide d’une maladie infectieuse pour un grand nombre de personne, le souvent par contagion mais pas nécessairement. C’est l’augmentation d’une maladie endémique, c'est-à-dire l’apparition d’un grand nombre de cas là où la maladie était absente. Si cette épidémie touche à la fois des individus vivant sur différents territoires, l’épidémie est qualifiée de pandémie.

 

Les agents infectieux responsables des épidémies peuvent être de différents types. Ils peuvent être des virus qui sont des molécules d’ADN ou d’ARN entourées de protéines comme par exemple pour la variole, la fièvre jaune ou la sida. Ils peuvent également être des bactéries. C’est le cas pour la peste, le choléra, la lèpre ou la tuberculose. Mais il peut aussi s’agir de parasites ou encore de protéines pour des raisons encore inconnues.

 

La contagion peut être directe ou indirecte. Elle est directe dans les cas où les germes sont transmis d’un sujet porteur à un sujet main par un contact (mains, rapports sexuels, échanges sanguins…) ou par l’air et la poussière. A l’inverse, lorsque la contagion se fait par le biais d’un intermédiaire comme les matières fécales, les eaux, les animaux ou des outils, la contamination est indirecte.

 

Une épidémie ne peut se développer que dans une communauté humaine non immunisée contre la maladie, qui est donc réceptive.

 

Les moyens pour limiter la contagion sont nombreux. Auparavant, on plaçait les sujets atteints en quarantaine ou on mettait en place un cordon sanitaire et même on enterrait massivements les morts dans un charnier. Au XXIe siècle, les mesures pour limiter la contagion sont plus ciblées selon la façon dont la maladie se propage. On sépare les hommes des animaux lorsque les animaux font office de transmetteurs de la maladie (exemples : grippe aviaire ou porcine). On met également à disposition du matériel pour limiter les transmissions d’homme à homme comme des masques, des gants jettables ou du gel hydroalcoolique. On agit aussi sur les environnements en contrôlant le transport des eaux potables et des eaux usées, ou encore en assainissant les environnements fréquentés par les hommes, on utilise en masse des insecticides ou on dératise les villes, les navires dans le but de limiter au maximum la transmission. On met en quarentaine des lieux ou il y a énormément de passage comme les aéroports ou les ports maritimes.

 

Le comportement des hommes à l’annonce d’une épidémie peut varier, mais face à un danger potentiellement mortel, la peur et la panique sont les premières réactions qui font surface. Ces émotions mettent à mal la rationalité des populations. Aussi, les différentes sociétés font appel à des stratégies consistant à chercher un coupable, individuel ou collectif afin d’éliminer le point de départ du mal en question. C’est ce qui a conduit à exterminer des communautés juives au Moyen-Âge (lors des épidémies de peste), ou à accuser les homosexuels quand le SIDA est apparu.

 

Les chercheurs essaient d’anticiper les épidémies afin de mieux les gérer. Ils tentent donc de mettre au point et de développer des modèles mathématiques. Mais ce travail est altéré par la capacité de certains pathogènes à muter rapidement.

 

On peut essayer de prevenir la population en recherchant des fonds, en appliquant des règles de vigilence sanitaire, ou en constituant un stock préventif de vaccins et de traitements.

 

Les vaccins constituent une arme contre les épidémies, certains ont été déclarés comme obligatoires dans certains pays, mais d’autres se font à la demande lorsqu’il y a des risques de contaminations, à causes de cas qui se sont déclarés ou lorsque la région est une zone à risque. L’efficacité de la vaccination peut dépendre : dans certains cas, il peut suffire de vacciner 60% de la population pour éviter l’épidémie (ex : variole). Mais d’un autre côté, un vaccin n’imunise pas toujours la totalité de la population vaccinée.

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