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Bilan Humain

La Grippe espagnole a été surnommée « La tueuse la plus rapide de l’histoire »,

en faisant en 1918 entre 25 et 40 millions de morts dans le monde entier,

soit quatre à cinq fois plus de décès que la 1ère guerre mondiale. Il s'agissait

d'une grippe de type aviaire.

 

La grippe A(H1N1), dans des cas assez rares peut entraîner la mort. Il y a,

pour cela, trois possibilités différentes :

·         La première est la mort par surinfection bactérienne qui est devenue

rare dans les pays développés en raison de l'accessibilité aux traitements 

antibiotiques,

·         La deuxième est une infection pulmonaire virale entraînant

un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) qui entraîne la mort

dans 50 % à 60 % des cas,

·         La troisième et la plus fréquente, est l'aggravation, du fait de

la grippe, de maladies déjà présentes chez une personne fragile

(insuffisance cardiaque ou respiratoire, diabète…).

 

 

 

D'après les données disponibles, on a estimé que le taux de mortalité global de cette grippe A (H1N1) était faible et qu'il serait inférieur à celui de la grippe saisonnière. Ainsi« la proportion des morts dues au virus de la grippe A s’élève à 0,2 - 0,3 pour mille, soit un taux inférieur à la grippe habituelle, qui tuerait à peu près un patient sur mille ». Néanmoins chez les populations sans facteurs de risques et en particulier chez les enfants et les jeunes adultes, cette grippe A présente un taux de mortalité de 3 à 13 pour 100 000 qui est environ 50 fois plus élevé que ce qui est observé pour les grippes saisonnières dans ces populations où le taux de mortalité est de l'ordre de 0,2 - 0,3 pour 100 000.

 

 

 

Graphique représentant le nombre de décès du à la grippe espagnole en fonction des pays en 1918.

 

Nous pouvons constater que les pays en guerre sont les pays les plus touchés par la grippe espagnole mais plus particulièrement l'Italie

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